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Les enfants à hauts potentiels (HP)

Les enfants ayant eu un diagnostic de haut potentiel, via un test tel que le WISC-IV par exemple, nécessitent bien souvent une prise en charge spécifique. Bien qu’un tiers d’entre eux suivra une scolarité brillante et sans encombre, les deux-tiers restant seront plutôt moyens, voire même en échec scolaire. 

Les enfants haut potentiel peuvent ainsi éprouver plusieurs types de difficultés :

  • La concentration : leur attention étant parasitée par la pensée en arborescence.  

  • Le décalage social : Ils se sentent souvent en décalage socialement, ce qui peut engendrer de l’incompréhension, de l’irritabilité ou encore un repli sur soi.  

  • La peur de l’échec. Ces enfants ont, pour beaucoup, une difficulté à gérer l’échec. Afin donc d’éviter de se retrouver dans cette situation (face à une tâche qu’ils jugent dès le départ trop difficile), ils adoptent principalement deux types de comportement. Ils peuvent saboter la tâche en y répondant de manière erronée, ou bien ne pas vouloir la débuter.

  • Des troubles instrumentaux associés. Il n’est pas rare qu’un enfant hp cumule d’autres troubles comme la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie ou encore la dyscalculie. Ce trouble est souvent diagnostiqué tardivement parce que l’enfant hp arrive pendant plusieurs années à y pallier par différentes techniques d’adaptation. Il n’en reste pas moins invalidant, entachant les résultats scolaires de l’enfant et nécessitant des efforts bien plus soutenus qu’il ne devrait.

  • Des difficultés à apprendre correctement. Ces enfants fonctionnent beaucoup à l’intuition. Un certain nombre de leurs apprentissages s’est fait « tout seul », il leur est dès lors difficile de savoir réellement comment apprendre efficacement, comment retenir une leçon, comment trouver une information dans un texte. Tout leur paraît important, ils ne savent donc pas par où commencer.  

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